La rue de la Mairie

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© Mairie d’Amilly 28300 30 rue de la mairie    02 37 32 98 13

La mare du Croc Le centre commercial L'église St Pierre St Paul Commune d’AMILLY 28300 Eure et Loir La salle polyvalente Jean Ménard

Notre village d’hier et d’aujourd’hui

Superficie : 2001ha
Altitude : 149 à 167m
Canton : de Lucé, situé à 7km à l’ouest de Chartres

Au niveau démographie, les habitants étaient :
883
en 1881, 554 en 1962, 1779 en 1982, 1958 en 1999,  1958 en 2008 ,  1870 en 2012

En juin 1965, toutes les rues changent de nom, à part la « rue des cinq croix »;
 - la rue des Eaux devient rue Jean Moulin
 - la rue des Ormes devient rue de la Gare
 - la rue de l’église devient rue de la Mairie.



Une voie romaine reliait Chartres à Courville. Sous nos pieds se trouve un aqueduc romain qui, parti de Landelles, rejoignait les thermes de Chartres et la ville haute. Des vestiges ont été découverts place des Epars. Ce conduit maçonné d’environ 1,6 m de hauteur se situe à environ 1 m de profondeur et traverse toute la commune en laissant son nom à deux hameaux : la Cave et le Croc. Il n’est pas accessible. Sur la photo ci-contre, l’aqueduc passait au niveau de la haie proche de l’ancien arsenal.

Le domaine principal passe sous l’autorité du Chapitre de la cathédrale de Chartres pour sa plus grande partie et notamment des terres de deux hameaux qui, selon la tradition, auraient été donnés par deux des trois sœurs de l’évêque St Aignan : Donde et Monde. Le Chapitre les nommera désormais Dondainville et Mondonville. C’est également l’autorité cathédrale qui construit l’église aux Xllème et Xlllème siècles.


Au moyen-âge :

La commune d’environ 300 habitants comptait trois seigneuries.
Amilly-bourg avec la famille de Guyard qui possédait un autre fief en Beauce, à Guillonville.
A Ouerray, le plus grand hameau de la commune, résidait la famille de Poullard. Mais la famille s’éteint au XVllème siècle et les Guyard rachètent le fief pour unifier Amilly.
Enfin, à Dondainville, un fief autour du château attesté du XVlème siècle accueillera la famille Dumoutier de Dondainville jusqu’en 1843.

Autre vestige de cette époque, la commune est traversée par le chemin de Sully. Cette voie, aménagée en 1607, permettait au grand ministre d’Henri IV de rallier plus rapidement son château de Villebon. Elle passait également à Orrouer, célèbre pour son église isolée au milieu des champs. Au cours des temps, ce chemin pierré devint chemin de terre puis finit par être oublié. On ne trouve que quelques morceaux de son tracé dans les chemins et les champs.



Pendant la monarchie :

Les Etats Généraux sont convoqués par le roi Louis XVI pour moderniser le pays. Comme partout, les habitants d’ Amilly se réunissent à I’ église pour établir un cahier de doléances. Ces registres originaux de notre commune, conservés à Chartres, sont très précieux; ils nous révèlent la vie quotidienne et les souhaits des villageois que l’on peut regrouper en trois catégories : la baisse des impôts, I’égalité pour tous et la simplification administrative. Mais la révolution s’emballe et vient la période de la terreur et des grandes peurs dans les campagnes. L’église est saccagée, fermée et il faudra attendre Napoléon 1er pour que le pays retrouve le calme intérieur.




En 1789 :


Le premier cadastre apparaît et le village de 385 habitants se révèle un vaste carrefour urbain au tissu assez lâche. La Restauration puis le Second Empire ramènent une période de paix et de prospérité. On reconstruit beaucoup vers 1840-1860 : des maisons de silex avec les tours de portes et de fenêtres en brique si caractéristiques. Le chemin de fer traverse la commune, on fore de nouveaux puits, on répare les routes, le commerce se développe. La chute est brutale après la défaite de Sedan, l’ennemi s’enfonce dans le pays. Les prussiens entrent à Amilly le 22 octobre 1870 avant de poursuivre vers Châteaudun et Loigny, Bien situé stratégiquement, Amilly servira de base de cantonnement à près de 5000 prussiens (pour 400 habitants) jusqu’en mars 1871.




Sous les Empires :

 :

Cette période voit la construction de la mairie actuelle, l’ancien bâtiment de bauge étant trop dégradé pour être restauré. Le 20 septembre 1900 eut Iieu une fête mémorable sur la commune: la Grande Revue Militaire. C’était le final des grandes manœuvres de l’armée dans le secteur regroupant 90 000 soldats et ayant attiré 100 000 spectateurs dont le président de la République Emile Loubet, le gouvernement et de nombreux officiels étrangers. Le village comptait alors 400 habitants!
Pour recevoir le train du Président Emile Loubet, le génie militaire a construit le quai situé à gauche de la gare en sortant du village.






La IIIème République :


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Bas relief, situé dans la salle du conseil, réalisé par les élèves bac pro du lycée Jéhan de Beauce à l'occasion de la reconstitution de la visite du pésident E. Loubet le 20 septembre 1900.

Après la Grande guerre, qui enlèvera de nombreux jeunes hommes à la commune, Amilly se modernise. La gare est bâtie en 1913, 13 ans après la revue militaire. L’électricité arrive en 1921, le téléphone en 1930 et le réseau d’eau potable avec ses châteaux d’eau est inauguré en 1936.
C’est bientôt la llème guerre mondiale. Le 14 juin 1940, le village est évacué; les habitants ne reviendront que quelques jours après I’Armistice. Contrairement à 1870, le village n’est pas occupé de manière permanente et sera libéré le 15 août 1944 par des chars américains du général Patton, venant de Courville. C’est pour cette raison que la D923 fait partie de la voie de la liberté. Une borne se trouve à proximité du rond-point.





Au XXème siècle :


 :

Amilly compte 420 habitants. On construit une salle des fêtes et les écoles sont agrandies, dans la cour de la mairie. Des lotissements sont lancés dans les années 60-70. Dès 1972, AmiIly dépasse les 1000 habitants. De nouveaux quartiers sont achevés dans les années 80 ainsi qu’un centre commercial et une salle polyvalente. Amilly atteint alors les 2000 habitants. Le grand projet de cette fin de siècle sera la restauration complète de l’église St Pierre-St Paul qui durera un an de 1999 à 2000. Un peu plus tard, l’ancien presbytère, de style Charles X et construit en 1830, sera rénové et deviendra la maison des associations.

En juin 1965, toutes les rues changent de nom, à part la « rue des cinq croix » :
- la rue des Eaux devient rue Jean Moulin
- la rue des Ormes devient rue de la Gare
- la rue de l’église devient rue de la Mairie.






Après la guerre :



 :

Cette carte postale porte une oblitération du 4 janvier 1908.

Cette carte postale porte une oblitération du 5 juin 1953.
A cette époque le monument aux morts se trouvait dans le cimetière. Aujourd’hui, il se trouve sur la place, toute proche, des anciens combattants qui fut inaugurée le 8 mai 2011 par Monsieur le Préfet d’Eure et Loir.

Quelques photos anciennes et contemporaines

Un petit clic pour une visite

La nef de l’église St Pierre St Paul date du XIIéme siècle et le choeur surélevé du XIIIème siècle, elle fut restaurée et embellie aux XVème et XVIème siècle. L’église possède une grande cloche sonnant un « la3 », nommée depuis 1767 Marie Perrine; une deuxième cloche, que nous avons pour ainsi dire en garde, provient de l’église de Cintray; sonnant un « re4», elle se nomme depuis 1604 Audoène. Elle donne l’heure aux habitants.

En 1999-2000, rénovation de l’église; à cette occasion fut découverte une grande peinture murale et le vitrail Ste Anne fut restauré.

Sept 2009

Cette carte faisait partie du stock d’un représentant de commerce Au verso , elle porte la mention SPECIMEN.

La ferme domaniale, alla s’appelait « les Ormes » car elle devait être ornée de ces arbres.

La mairie, l’école

Sept 2009

Sept 2009

La grande rue aujourd’hui rue de la Mairie

Sept 2009

La place

Sept 2009

La rue aux Ormes ,actuellement rue de la gare, avait pris le nom de la ferme qu’elle desservait

Sept 2009

La guerre 1914-18

Le pont n’a pas trop changé mais la voie ferrée est aujourd’hui électrifiée. La borne alarme indique 92,3 km avant Paris Montparnasse.

Sept 2009

        Le texte du verso a été écrit par le soldat sur la rangée du haut à gauche de la photo.

La photo est datée de 1906


        A partir de ces vues on se rend compte de l’évolution d’un petit village.

La pompe est restée au même endroit, mais la grange a disparu.

Quelques photos plus contemporaines

En laissant traîner le pointeur de la souris,. Vous localiserez l’endroit où fut prise la photo ci-dessus.

Rue Jean Moulin Atelier du maréchal ferrand La maison disparue était ici l'école La ferme et  la mare du Croc La future rue du rotoir, chemin à cette époque là.

 Cette mare n’existe plus

Cette mare a été transformée en espace vert. La mairie "La Folie" La future rue du stade Emplacement de la future école maternelle.

        La ferme des photos anciennes

 Cette vue fut prise après 1980

       Les photos aériennes sont de Pierrick, de Ouerray, qui a eu l’occasion de survoler notre village.

mai 2009.

Le lotissement des blés d'or sera construit ici. La ferme de La Noue Dondainville Mondonville L'église Saint Pierre Saint Paul La mairie Le centre commercial La ferme des Ormes Où a été prise la photo de la rue des Ormes. La rue de la gare, ex rue des Ormes. La Folie Le "petit bois"

Vue par le sud, au dessus de Ouerray.

mai 2009.

L'école primaire. La mairie. L'ancien presbytère devenu maison des associations. L'église Saint Pierre Saint Paul La mare qui était ici est devenue espace vert. "La Folie". L'atelier du marechal ferrand. Le centre commercial en construction. Ici sera la salle polyvalente. Le futur emplacement du lotissement des blés d'or. La ferme du Croc et la mare Rue Jean Moulin. Le futur stade d'entraînement

L’église vue de la rue Jean Moulin


Au début de l’époque romaine, le village s’appelait Amillius ou Aemillius, du nom du propriétaire de la villa où était édifié le bourg; à cette époque, une villa n’était pas seulement une résidence de plaisance mais aussi une vaste propriété agricole.
Plus tard, et très logiquement, le village s’appellera Amilliacum Villa, soit la propriété d’Amillius simplifié en Amilliacum. Au début de la féodalité, et de la montée en puissance de l’Église, beaucoup de villages à patronymes romains comme Amillius furent rebaptisés du nom du saint-patron de leur église suivi d’une notion géographique; prenons pour exemple le nom d’un village voisin, St Georges sur Eure. Notre église étant dédiée à Saint Pierre et Saint Paul nous habitions, jusqu’à la révolution, Saint Pierre Saint Paul d’Amilly. Après 1790, on abandonna la première partie et l’on devint Amilli ou Amilly; à cette époque, l’orthographe était encore variable.
L’histoire nous livre donc quatre possibilités de racines patronymiques et, selon les choix autorisés par la langue française, nous aurions pu nous appeler :
 - Amilliacien(ne) à partir de Amilliacum;
 - Petripauliamillien(ne) à partir de Saint Pierre Saint Paul;
 - Amillois(e) ou amillysien(ne) à partir de Amilly.
Une autre commune, dans le Loiret, portant le même nom que notre village, un choix devait être fait, cette commune ayant adopté depuis longtemps amillois; le choix se portait sur amillienne et amillien.

Extrait du bulletin municipal 2003, article de Denis Marc Sirot Foreau


Origine du nom :

Amilly aujourd’hui

Ligne de chemin de fer Paris Le Mans. D923 (ex N 23) La gare Rue des Fauconneries Rue Jean Moulin L'église St. Pierre St. Paul Les  stades Le Croc, la mare Cintray La Mairie